VINCENT VALLIÈRES

Music:

Member Since: 8/31/2006
Band Website: vincentvallieres.com
Band Members:

Qui fais quoi ?

C'est quoi?
C'est le Le repère tranquille, le quatrième album de Vincent Vallières. Ce dernier, longtemps et à tort comparé à Jean Leloup ou encore à Daniel Bélanger (peut-être pour les sonorités folk acoustiques), prend du galon et s'installe pour de bon dans son univers éthéré et planant, à mi-chemin entre un country léché et un folk bien propre, sans faille et sans accroc.

Nostalgique, Vallières?
Oh que oui! Bienvenue dans la douce rêverie de Vincent, qui nous parle de rencontres, de sa blonde, de ses chums qui partent, de musique, de drogues douces, le tout enveloppé d'une certaine forme d'onirisme. Qu'il est fascinant le monde transitoire entre le grand adolescent et le jeune adulte qui constate que sa vie s'organise malgré lui et autour de lui. Même si les thèmes abordés sont, grosso modo, de la même mouvance que ceux qui ont servi à construire son précédent album, Vallières pousse un petit peu plus loin l'exercice. Comme si le musicien était maintenant conscient de sa propre naïveté et décidait de l'assumer à fond.

Et la musique?
Eh bien là, si vous êtes abonné aux murs de guitares acoustiques, à la grosse basse et aux rythmes folk'n'roll qui s'écoutent comme on laisse un bonbon se dissoudre tranquillement sur la langue, sans que l'on ne voie passer vraiment les musiques, mais tout en gardant ce petit goût de sucré, vous risquez d'être servi. Sur Le repère tranquille, on trouve des mélodies qui restent en tête, des rythmes qui ne se brisent vraiment jamais et rien de très musicalement innovateur, mais on fait toujours dans l'efficacité. Vallières loge à l'enseigne de la chanson, pas de la musique. La réalisation d'Éric Goulet (meneur de la formation Les Chiens et M. Mono) sert bien l'ensemble en enveloppant la musique d'un flou sonore.

L'album se situe où dans la vie de Vincent?
Si vous avez aimé Chacun dans son espace, sa proposition précédente, vous allez aimer celui-ci. Par contre, on aurait peut-être pu espérer que Vallières délaisse un petit peu son côté propre et aille explorer un peu plus à fond sa partie plus sombre, musicalement du moins. Juste un petit peu plus de distorsion bien grasse et sale, histoire de porter des textes qui, somme toute, nous mènent parfois sur ce territoire. Mais, dans l'absolu, l'ensemble est quand même porteur d'une certaine cohésion et, surtout, d'n travail honnête, ce qui n'est pas donné à tout le monde.